SUTEKH

Ses origines et sa personnalité
Sutekh est connu sous les noms de Sutekh le Destructeur, Set ou Setekch. C’est une entité cosmique originaire de la planète Phaester Osiris. C’est le fils de Geb et de Nout, il fut élevé aux côtés d’Osiris et de Nephthys, sa sœur et épouse. Redoutable chef de la sécurité Osirienne, Sutekh protégeait Ra des menaces des Grandes Maisons Gallifréennes. Lors d’une guerre entre Osiriens et Gallifréens, il imposa une trêve en libérant une armée cadavérique, démontrant ainsi sa puissance et sa maîtrise du temps. Jaloux d’Osiris, il le tua et prit le pouvoir en s’alliant à Kotturuh, ennemi des Gallifréens. Il lui offrit le Don de la Mort et la capacité de pénétrer les esprits. Après la résurrection d’Osiris, une guerre éclata entre les deux. Sutekh alla sur Terre et arracha le cœur d’Horus et tenta d’effacer son nom de l’univers. Les membres de la cour Osirienne s’opposèrent à lui. Le combat final eut lieu sur Mars, rendant la planète aride et forçant ses habitants à se réfugier sous terre. Ce qui explique en partie les origines des Guerriers de Glace. Horus brisa les connexions mentales de Sutekh, l’enferma dans une pyramide terrestre et sacrifia son œil, caché sur Mars, pour annuler ses pouvoirs.

Il incarne une incarnation impitoyable de la destruction. Il ne se contente pas de conquérir, mais veut éradiquer toute forme de vie, les jugeant indignes de posséder l’espoir ou la liberté de choisir. Il justifie ses actes comme une libération de la souffrance inhérente à l’existence. Manipulateur, tyrannique, doté d’une arrogance cosmique, il se perçoit comme un bienfaiteur paradoxal, apportant la certitude du néant. Mais ce comportement ne s’est pas développé en un jour. D’abord né pour protéger, il est devenu destructeur par frustration, solitude et orgueil blessé. Non reconnu par ses pairs, il devint jaloux à outrance. Ce rejet, il ne l’accepte pas. Il le transforme. Il ne veut pas seulement être vu, il veut que tout l’univers se souvienne de lui comme d’une vérité inéluctable. Son esprit se radicalise. Il commence à percevoir l’amour, la reconnaissance, et même la justice, comme des illusions faibles. La destruction devient, à ses yeux, une forme de purification, une vérité nouvelle imposée par la force. Il n’est plus le serviteur de l’ordre, il veut devenir l’ordre lui-même. Ce cheminement le conduit à devenir un être impitoyable.

Ses aventures
Durant l’épisode « The Pyramid of Mars », on est transporté en 1911. À cette époque, le quatrième Docteur et Sarah Jane découvrirent les écrits Osiriens sur Terre, tout comme les égyptologues et les apôtres de Sutekh. C’est ainsi que le professeur Scarman, en fouillant dans la chambre intérieure de la pyramide, libéra le Monstre. Sutekh contrôla alors le corps de Scarman et utilisa des robots Osiriens ressemblant à de momies, pour construire son missile destiné à détruire l’œil d’Horus afin de récupérer ses pleins pouvoirs. In extremis, le Docteur et Sarah réussirent à détruire le missile. Même si Sutekh put détruire l’œil, ce dernier fut vaincu par le Docteur en déroutant son voyage de retour sur Terre vers un couloir temporel, où Sutekh fut piégé dans un avenir lointain où il vieillit jusqu’à la mort.

Dans l’épisode « La légende de Ruby Sunday », on apprend que le monstre Osirien a échappé à la mort en s’accrochant au TARDIS lors du départ de celui-ci en 1911. Durant tout ce temps, il voyagea avec le Docteur, affaibli et impuissant, attendant le moment venu pour revenir d’entre les morts. Il gagna en force après les évènements de Ruby Road lorsqu’il put envoyer aux quatre coins de l’univers ses Messagers de la Mort. Après avoir donné le don de la mort à l’univers, le Docteur s’exila un long moment pour essayer de réparer ça. C’est ainsi qu’en 2046, il piégea Sutekh avec le mystère entourant Ruby. Le Docteur tua Sutekh en le réduisant en poussière de ses propres mains dans le vortex du temps lui-même. Il répara ainsi tous les méfaits commis par le monstre osirien.


Source : TARDIS Wikia

Dernière mise à jour faite le 30 avril 2025
Page écrite par Maxim Rixhon